Les autorités gabonaises ont signé, vendredi 26 avril, un partenariat avec l’investisseur turc MFB Group pour poursuivre les activités de la compagnie Sucaf Gabon, désormais renommée « Les Sucreries du Gabon ».
Le chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema a présidé une séance de travail au Palais Rénovation, vendredi, avec une délégation de la société MFB Group, conduite par son président Mehmet Faruk Basturk. Étaient également présents les membres du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) et le ministre de l’Économie, Mays Mouissi.
Cet accord fait suite au rachat, le 9 avril dernier, de la totalité des actifs de la société Sucaf Gabon par l’État gabonais. L’entreprise était précédemment détenue par le groupe Makaron, membre du groupe français Somdia en cessation d’activité au Gabon.
« Nous venons de réaliser la reprise de la Sucaf avec l’aide de l’État. « Les sucreries du Gabon » seront actives dès demain. Nous-mêmes, qui venons de signer cet accord avec l’État du Gabon, nous serons sur Franceville dès demain pour essayer d’aller en prise de contact avec les employés qui seront tous maintenus », a indiqué un responsable du groupe MFB.
Dans le but d’assurer la continuité de la production et de l’approvisionnement en sucre dans le pays, les autorités gabonaises ont conclu un partenariat avec MFB Group, qui injectera 1 milliard de FCFA, afin de pérenniser les activités de Sucaf Gabon devenu « Les sucreries du Gabon ». Cet investissement vise à moderniser les outils de production, à augmenter la capacité de production, à créer davantage d’emplois et à renforcer la compétitivité de cette activité.
« L’opérateur Sucaf qui produisait du sucre a décidé, comme c’est son droit, d’arrêter son activité au Gabon. Donc, il y avait un danger de sécurisation de l’approvisionnement en sucre sur le territoire national et de retrouver immédiatement un partenaire pour poursuivre l’activité en respectant un certain nombre de règles liées à notre réglementation. Nous avons travaillé avec le groupe turc MFB, l’idée est de créer plus d’emploi, plus de valeur dans le secteur et permettre à notre pays d’être beaucoup plus compétitif vis-à-vis des pays extérieurs, notamment dans notre commerce extérieur et notre balance commerciale », a indiqué Mays Mouissi, ministre de l’Économie.
Ce partenariat devrait contribuer à nationaliser davantage l’activité économique, à réduire le chômage, et à sécuriser l’approvisionnement du marché national en sucre.