Alors que le pays est en plein processus de campagne électorale pour la présidentielle de 2023, la République Démocratique du Congo (RDC) fait face à une pénurie de carburant. Depuis mardi dernier, les automobiles font de longues files d’attente devant les stations pour s’approvisionner.
Les coûts liés aux transports en RDC ont triplé depuis le début de cette pénurie. Dans les stations-service, un plan de “contingentement avec la limitation de volume en litre par véhicule” a été mis en place par le ministère congolais des Hydrocarbures. « La capitale Kinshasa qui consomme plus ou moins 1100 m3/jour est astreinte à 600 m3/jour », souligne Didier Budimbu ministre des Hydrocarbures. Une situation qui, selon lui, mettra un peu plus de temps.
Les opposants du régime au pouvoir pensent que cette situation est le fruit d’une mascarade pour les empêcher de présenter leurs projets aux partisans. C’est du moins ce que pensent les candidats Martin Fayulu et Denis Mukwege qui n’ont pas pu atteindre certaines destinations pour des meetings prévus. Félix Tshisekedi, actuel Président de la RDC, dément toute implication politique de son gouvernement en ce qui concerne ladite pénurie. D’ailleurs l’association des pétroliers parle d’une perturbation entre l’offre et la demande.