Le 28 juin s’est ouvert au Sénégal, les assises nationales de la justice. L’événement qui s’étendra jusqu’au 4 juin prochain verra la participation des magistrats, avocats, responsables d’associations, anciens détenus et professeurs en droit des universités, pour une révision complète du système judiciaire du pays.
Durant ces cinq jours, au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) à Dakar, les 450 participants à ces assises nationales de la justice, se chargeront d’identifier les dysfonctionnements existants dans le domaine, avant de proposer des solutions d’amélioration.
Bassirou Diomaye Faye, le président sénégalais, qui a réclamé ces assises, a néanmoins souligné que celles-ci ne représentaient pas un procès en acquisition, mais offrent plutôt une plateforme pour un débat lucide pour en déceler les failles dans la justice du Sénégal, afin de les résoudre.
Ces deux commissions ont été mises en place depuis l’ouverture de cette rencontre. L’une d’entre elles est axée sur les différentes réformes dans le secteur et l’autre est basée sur les stratégies innovantes pour moderniser et numériser les services dans le secteur de la justice au Sénégal.
Et, pour faire participer l’ensemble des sénégalais à cette procédure de révision du système judiciaire, Bassirou Diomaye Faye a lancé le 29 mai une plateforme numérique pour que chaque citoyen désireux puisse inscrire ses propositions. Il s’agit là de la mise en place d’un espace innovant permettant de donner librement et de façon directe la parole aux populations.
Selon le chef de l’État du Sénégal, cette initiative rentre dans le cadre d’un engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à tous les sénégalais.
Frey Demba