Au Sénégal, le candidat du parti démocratique sénégalais Karim a renoncé à sa nationalité française qui l’empêchait de se présenter à l’élection présidentielle, cette information a été publiée mardi 16 janvier dans un décret signé par le premier ministre français.
Après plusieurs jours d’incertitudes, le doute a finalement été levé. Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a bien renoncé à sa nationalité française, selon un décret du mardi 16 janvier publié au Journal officiel et signé par le premier ministre, Gabriel Attal, et le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.
Né en France de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade et d’une mère française, il a été empêché par une condamnation de concourir à la présidentielle de 2019, remportée par Macky Sall. Sa candidature pour le scrutin du 25 février de cette année est validée par le Conseil constitutionnel, l’organe chargé de publier, dans quelques jours, la liste définitive des participants à la présidentielle. La loi électorale sénégalaise interdit en effet que les candidats possèdent une double nationalité.
Ce même mardi 16 janvier, Thierno Alassane Sall, candidat du parti d’opposition République des valeurs, avait déposé un recours auprès de l’instance afin de faire invalider la candidature de son concurrent. Il estime que l’exigence d’une nationalité exclusivement sénégalaise pour les candidats à l’élection présidentielle repose sur des principes fondamentaux visant, entre autres, à garantir l’indépendance du président de la République vis-à-vis de toute puissance étrangère.
Voilà qui vient mettre fin au débat sur la double nationalité de Karim Wade au pays de la Teranga à quelques jours de la validation finale des candidatures pour la présidentielle du 25 février prochain, dont il est l’un des principaux concurrents.
CHRISTELLA MONDJOT