Le projet Taxi Gab+, initié par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), suscite de nombreuses interrogations, notamment quant aux mesures prises pour prévenir les fraudes et le favoritisme. Face à la propagation de fake news sur les réseaux sociaux, le directeur général du PNPE, Puanne Paulin Moussounda, tient à clarifier les conditions d’accès à ce projet et les garanties mises en place.
Un projet ouvert à tous les gabonais motivés
« Le projet Taxi Gab+ n’est pas réservé aux chômeurs », précise Puanne Paulin Moussounda. « Il s’adresse à tous les gabonais désireux de se lancer dans le transport urbain et de devenir des promoteurs de l’auto-emploi. Bien entendu, les demandeurs d’emploi inscrits au PNPE ont été prioritaires ».
Des mesures concrètes pour garantir la transparence
Pour répondre aux inquiétudes concernant le favoritisme, les risques de fraude, l’emploi d’étrangers et l’attribution multiple de véhicules, des mesures strictes ont été mises en place :
- Facilité d’accès à la caution : un partenariat avec des institutions de microfinance permet aux candidats de financer la caution de 1 100 000 FCFA, remboursable sur 30 mois.
- Identification du bénéficiaire : seul le contractant est autorisé à conduire le véhicule. Sa photo sera affichée dans le taxi pour éviter toute substitution.
« Ces mesures visent à garantir la transparence et à dissuader toute tentative de tricherie », souligne le directeur général.
Une initiative pour dynamiser l’économie gabonaise
L’arrivée de cette première vague de taxis, le lundi 23 septembre, marque une étape importante dans la politique de soutien aux activités économiques et à l’emploi voulue par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
MMP