Un an après son lancement par le président de la République, le programme Taxi Gab poursuit sa route avec un bilan globalement positif. Conçu pour moderniser le transport urbain et soutenir l’entrepreneuriat local, ce projet affiche aujourd’hui des résultats encourageants, malgré quelques défis rencontrés sur le terrain.
417 véhicules avaient été mis en circulation lors de la première vague. Un an plus tard, 90 % des bénéficiaires respectent les modalités de remboursement, tandis que 10 % rencontrent encore des difficultés à stabiliser leurs paiements.
« Nous travaillons chaque jour pour accompagner ces bénéficiaires et les aider à retrouver leur rythme », explique Curt Fouty Obeye, Directeur général de Taxi Gab. La flotte s’est depuis renforcée avec une deuxième vague, portant à plus de 800 véhicules le parc global à travers le pays.
Mais la rigueur reste de mise : 19 véhicules ont été retirés et 6 mis hors service, principalement pour impayés ou non-respect des entretiens agréés. « Taxi Gab n’est pas une cour de récréation. La discipline reste la clé de la réussite de ce programme », prévient la direction.
« Nous garantissons des pièces d’origine Suzuki. Se rendre dans d’autres garages expose à des problèmes mécaniques et compromet la sécurité des véhicules », ajoute le Directeur général.
Des ajustements tirés de l’expérience.
La deuxième phase a permis de corriger certaines failles : procédures renforcées, suivi rapproché et meilleure transparence dans la gestion. « Les améliorations sont constantes. Chaque vague bénéficie de l’expérience de la précédente, ce qui renforce la solidité du dispositif », souligne le Directeur général.
Fort de ces acquis, Taxi Gab a mis en circulation une troisième vague dont cinquante voitures destinées aux femmes, avec un projet de communication innovant. En un an, Taxi Gab s’impose comme une initiative pionnière dans la restructuration du transport urbain au Gabon, alliant modernité, entrepreneuriat et discipline.