Le réseau social TikTok n’a pas réussi à convaincre la Cour suprême des Etats-Unis, pour intervenir contre une loi adoptée en avril dernier par le Congrès, qui impose au géant de la vidéo courte de céder ses opérations américaines avant le dimanche 19 janvier 2025, sous peine d’être banni du territoire américain.
À l’unanimité, ce vendredi 17 janvier 2025, la Cour suprême américaine a approuvé l’entrée en vigueur de la loi menaçant TikTok d’interdiction si la maison mère chinoise du réseau social refuse de le vendre. Aussi, dès ce dimanche 19 janvier, l’application devrait officiellement être interdite aux États-Unis, un marché qui représente environ 170 millions d’utilisateurs actifs. Le gouvernement américain exige, depuis plusieurs mois, que TikTok se sépare de sa maison mère chinoise, ByteDance, et vende ses activités locales à une entreprise américaine.
La prochaine étape revient à l’administration de Joe Biden ou de Donald Trump, de veiller à ce que TikTok disparaisse des boutiques d’applications mobiles. Une fois retirée des plateformes, cette application ne devrait plus être accessible au téléchargement. Les utilisateurs existants pourraient continuer à l’utiliser, mais sans mises à jour et son fonctionnement deviendra progressivement obsolète.
Une lueur d’espoir ?
Cependant, la saga de TikTok aux États-Unis pourrait connaître un nouveau rebondissement. L’interdiction est programmée pour la veille de l’investiture de Donald Trump, un président qui semble désormais vouloir protéger le réseau social. D’après plusieurs médias américains, ce dernier envisagerait de signer un décret afin de repousser l’échéance de plusieurs mois, laissant ainsi le temps à TikTok de se conformer à la loi.
Ironie du sort, le Président Donald Trump, qui avait cherché à bannir TikTok en 2020, s’est rapproché de la plateforme. Depuis son inscription en juin dernier, il y compte environ 15 millions de followers, ce qui pourrait expliquer son changement de position.