L’un des enjeux dans la réhabilitation de la transgabonaise est la gestion des eaux stagnantes autour de la route. Sur cet important chantier, des stratégies d’usage sont en cours de réalisation sur la route nationale 01, pour favoriser l’écoulement des eaux pluviales et usées.
Pour parvenir à canaliser efficacement les eaux qui bordent la transgabonaise, une série de dalots ont été construits tout au long de cette route. Sur les 16 premiers kilomètres de la transgabonaise, 40 dalos ont été construits, soit un tous les 300 mètres. Cela, en vue de faciliter l’écoulement naval et d’éviter la stagnation des eaux de pluie à proximité de la voie. C’est le cas au PK 38, sur la nationale 01, où se trouve l’un des plus grands dalots de ce projet.
La construction d’une telle infrastructure nécessite la réalisation de plusieurs travaux, dont des fouilles, un soubassement en gravier de type GNT, une couche de béton de propreté, avant la construction du canal chargé d’acheminer l’eau, le tout pour une durée d’environ 30 jours.
Quatre kilomètres plus loin, au PK 34, se trouve l’un des dalots les plus importants du chantier. Ce dernier a été construit spécialement pour assainir un lac situé à quelques mètres. Une maison inachevée, presque engloutie, est le témoin silencieux d’une zone qui jadis abritait des habitations. Ce lieu est inondé, à cause d’une absence d’évacuation d’eau. Cette étendue, qui selon les témoignages s’est développée au fil des années, pourrait s’agrandir davantage si rien n’est fait. Cet exemple montre l’importance de traiter la question de l’écoulement naval aux abords des infrastructures routières, car l’eau est l’une des causes de la dégradation de la chaussée.
Ces dalots font partie d’un réseau de canalisation plus large, contenant entre autres des caniveaux et des buses. Selon les responsables des travaux, tout aurait été fait pour favoriser la durabilité de cette infrastructure routière, dont la livraison est prévue courant 2024.
Charles Ayenoue

