L’UNESCO a ajouté samedi 27 juillet 2024 à sa liste du patrimoine mondial 14 sites sud-africains liés à Nelson Mandela et à la lutte contre l’apartheid. Regroupés sous l’intitulé « Droits de l’homme, libération et réconciliation : sites de mémoire de Nelson Mandela », ces lieux témoignent de l’histoire de la lutte pour la liberté en Afrique du Sud.
Cette décision intervient alors que l’Afrique du Sud célèbre les 30 ans de l’arrivée au pouvoir de Nelson Mandela, premier président noir du pays. Parmi les sites classés figurent les bâtiments de l’Union Buildings à Pretoria, où le feu président a prêté serment en 1994, et la ville de Sharpeville, théâtre d’un massacre de manifestants anti-apartheid en 1960.
L’université de Fort Hare, où Nelson Mandela a étudié, et le village de Mqhekezweni, où il a passé une partie de sa jeunesse, font également partie des sites inscrits. Dans son autobiographie « Un long chemin vers la liberté », il décrit Mqhekezweni comme le lieu où son engagement politique est né.
La directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a salué cette inscription, soulignant l’importance de ces sites pour la mémoire de la lutte contre l’apartheid et de la contribution de Nelson Mandela à la liberté, aux droits de l’homme et à la paix.
Cette reconnaissance pourrait encourager les autorités sud-africaines à mieux valoriser ces lieux historiques, dont certains sont actuellement peu exploités, à l’exception notable de l’île-prison de Robben Island, qui attire de nombreux touristes.
Christella Mondjot