L’ambassadeur sud-africain en Russie, Mazufukili Makitoka, a révélé qu’environ 13 pays, dont l’Algérie, ont exprimé leur intérêt à rejoindre le groupe BRICS, et environ la moitié d’entre eux ont soumis des demandes officielles pour rejoindre l’organisation.
L’Algérie et l’Egypte figurent parmi les pays concurrents, en plus de l’Iran, de Bahreïn, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis pour l’Asie.
Selon l’ambassadeur Mazufukili Makitoka, tous les États membres des BRICS saluent l’élargissement, mais il est nécessaire de définir les modalités d’acceptation de nouveaux membres, soulignant que la question de l’accroissement du groupe est à l’ordre du jour et que tous les pays de l’organisation saluent l’extension du partenariat entre les pays.
Le responsable du ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré que la Russie et la Chine saluaient l’adhésion de l’Algérie, et que l’Afrique du Sud, le Brésil et l’Inde étudient actuellement le dossier avant de se prononcer. Bien que l’Inde n’ait pas exprimé sa position, il a néanmoins exprimé une volonté d’élargir cet espace, a affirmé son ambassadeur en Algérie.
L’adhésion de l’Algérie semble n’être qu’une question de temps, en raison de la situation de son économie, et des considérations politiques et stratégiques avec la majorité des États membres. Pour le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, l’année 2024 sera couronnée par l’entrée de son pays dans l’organisation des BRICS.
Miguel Mabicka