L’agriculture, secteur vital de l’économie gabonaise, est souvent sujette à des controverses, notamment lorsqu’un projet d’envergure est lancé. Récemment, un projet agricole a été la cible de désinformation, obligeant le Premier ministre Raymond Ndong Sima à intervenir pour rétablir la vérité.
L’infox, mélange de fausses informations et de désinformation, est une arme redoutable pour manipuler l’opinion publique. Dans le cas de ce projet agricole, des rumeurs infondées ont circulé, notamment sur sa viabilité, son impact environnemental et la répartition des ressources. Un climat de méfiance s’est installé, menaçant le dialogue constructif nécessaire au bon déroulement d’un tel projet.
Face à cette situation, le chef du gouvernement a pris la parole mercredi 29 janvier sur le plateau de l’émission « Face à la presse », pour apporter des éclaircissements. Il a rappelé l’importance stratégique de ce projet pour le développement économique et social du Gabon. « L’ensemble des opérations autour des 1001 bœufs représente environ 4 milliards de dépenses », a-t-il déclaré, soulignant l’investissement conséquent consenti par l’État.
« Le Premier ministre a également levé le voile sur les aspects techniques du projet. « 40 gabonais ont été envoyés au Brésil pour la prise en charge de ces animaux, dont 20 ingénieurs agronomes et 20 autres sans qualifications, sur ordre du président de la République », a-t-il expliqué, mettant en avant la volonté du gouvernement de former et d’impliquer la population locale. Il a par ailleurs assuré que des études d’impact environnemental avaient été réalisées et que des consultations avec les parties prenantes, y compris les agriculteurs, étaient prévues.
Les clarifications apportées par Raymond Ndong Sima permettent de dissiper une partie des malentendus autour de ce projet d’envergure et de rétablir un climat de confiance. Il est donc essentiel de promouvoir des sources d’information fiables et de lutter contre la désinformation, un rôle qui incombe non seulement au gouvernement, mais aussi aux médias et à la société civile.