Au Gabon, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a dénoncé des actes de sabotage visant ses réseaux électriques. Une situation qui suscite l’indignation des populations, révoltées par ces atteintes à un service essentiel.
La découverte de ces actes de vandalisme, lundi 10 février 2025, sur le site Perenco à Owendo, a rapidement fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Des câbles sectionnés, des installations endommagées : tout porte à croire que ces actes sont l’œuvre d’individus mal intentionnés, cherchant à nuire à l’image de la SEEG et à semer le trouble.
Face à cette situation, les riverains expriment leur colère. « J’ai vu un reportage qui montrait les câbles coupés. Ce n’est pas tolérable pour un pays qui veut avancer. Il faut retrouver et sanctionner les responsables », s’indigne Fernand, habitant de Libreville.
D’autres, comme Théophile, y voient une manœuvre politique. « L’achat de groupes électrogènes par le CTRI prouve qu’il y a une volonté de résoudre les problèmes d’électricité. Ceux qui sabotent ne tromperont que ceux qui manquent de discernement. Être contre le CTRI, c’est être contre les intérêts du peuple. Ils doivent être punis », martèle-t-il.
La SEEG joue un rôle clé dans l’alimentation en électricité du pays. Depuis l’arrivée du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), des efforts ont été entrepris pour améliorer la distribution d’énergie, avec notamment l’acquisition de groupes électrogènes et la mise en place de compteurs plus accessibles.