La Banque Africaine de Développement a mis en examen un rapport sur les résultats du projet d’appui à la mise en place d’une politique industrielle et d’innovation en Tunisie.
Tandis qu’il devait comparaître ce mercredi 17 janvier devant le tribunal correctionnel pour son rôle présumé dans la tentative de coup d’État du 26 novembre, les avocats d’Ernest Bai Koroma ont déposé une requête en parallèle auprès de la justice sierra léonaise, pour demander sa remise en liberté sous caution.
Les défenseurs d’Ernest Bai Koroma avaient fait valoir l’état de santé de l’ex-chef de l’État, âgé de 70 ans, demandant qu’il soit transféré au Nigeria pour des soins médicaux. Le feu vert de la Cour met donc fin à six semaines d’assignation à résidence de l’ancien président, l’ex chef d’Etat ayant été autorisé à quitter le pays pendant 90 jours.
L’arrêt de la Haute Cour intervient alors que des spéculations circulent sur le fait que Ernest Bai Koroma aurait accepté de s’exiler au Nigeria si les charges retenues contre lui étaient abandonnées.
Mr Koroma a été accusé de trahison et d’autres infractions à la suite d’un coup d’État manqué en novembre dernier, qui a fait une vingtaine de morts. Au cours de l’attaque, des hommes armés ont pénétré dans une armurerie militaire et dans plusieurs prisons de la capitale Freetown, libérant près de 2 000 détenus. Ernest Bai Koroma nie ces allégations.
L’ordonnance du tribunal stipule qu’il ne doit pas rester hors du pays plus de trois mois et qu’il doit comparaître devant un tribunal de première instance sierra-léonais le 6 mars.
Des experts de la sous région pensent que M. Koroma ne reviendra pas en Sierra Leone après sa sortie pour des raisons médicales et que la décision de justice l’autorise à s’exiler afin de rétablir le calme dans le pays.
Koroma a été président pendant 11 ans, jusqu’en 2018, date à laquelle l’actuel président Julius Maada Bio a été élu.
JEAN SÉRAPHIN MBA NGUEMA