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Auteur/autrice : Gabon 24
La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre dernier, a rappelé à quel point le bien-être psychologique est essentiel à la stabilité des sociétés. Au Gabon, le sujet s’impose peu à peu dans le débat public, après avoir longtemps été relégué au second plan. Entre avancées institutionnelles, défis persistants et initiatives locales encourageantes, la santé mentale demeure un chantier prioritaire en quête de reconnaissance. Longtemps marginalisée dans les politiques publiques, la santé mentale bénéficie désormais d’une attention croissante des autorités sanitaires. Sous la conduite du ministère de la Santé, plusieurs actions ont été engagées pour améliorer la…
Au Gabon, le retour à la vie normale après une incarcération s’apparente à un véritable parcours du combattant. Entre stigmatisation sociale, manque de structures de suivi et d’accompagnement, la réinsertion des anciens détenus reste un challenge pourtant essentiel pour rompre le cycle de la récidive. Une fois en liberté, certains anciens prisonniers font face à un rejet profond, souvent au sein même de leurs familles. Cette marginalisation rend la réintégration sociale très difficile. « Quand je suis sorti de prison, j’ai cru qu’un proche m’attendait de l’autre côté du portail, grande fut ma déception lorsque je n’ai vu aucun membre de…
Depuis l’arrivée des nouvelles autorités, la souveraineté alimentaire est devenue une priorité. Pourtant, les marchés et les grandes surfaces du pays restent dominés par les produits importés, souvent moins chers que les denrées locales. Manioc, bananes plantain, piments ou poisson fumé représentent une alimentation gabonaise riche. Mais malgré l’abondance naturelle du pays, ces produits locaux coûtent plus cher, car les producteurs font face à de nombreux obstacles qui sont : intrusion d’animaux comme les éléphants, manque d’infrastructures, routes en mauvais état et coûts de transport élevés. « Les éléphants détruisent nos cultures », déplore Patrick Ngoye, cultivateur à Booué. À…
Dans un contexte mondial où la qualité des produits alimentaires fait l’objet d’une attention renforcée, le Gabon intensifie ses efforts en matière de contrôle et de normalisation. Cette dynamique est portée par l’action concertée de deux institutions majeures : l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) et l’Agence gabonaise de normalisation (AGANOR). Créée pour répondre à l’impératif de protection de la santé publique, l’AGASA joue un rôle crucial dans le contrôle sanitaire des denrées alimentaires. En étroite collaboration avec les ministères de la Santé et de l’Agriculture, l’agence mène régulièrement des inspections dans les marchés, restaurants, entrepôts et points d’entrée de…
Après la gratuité des inscriptions et le retour des bourses, le Gabon continue d’investir massivement dans son système éducatif. La nouvelle étape « 1 étudiant, 1 ordinateur ». Un programme, dont la première phase verra la distribution de 50 ordinateurs aux représentants des entrepreneurs et des étudiants, sera officiellement lancée le 14 octobre 2025 par Brice Clotaire Oligui Nguema. L’initiative vise à intégrer la jeunesse dans l’écosystème de l’innovation et à faire de l’outil numérique une réponse concrète aux défis du chômage et du développement inclusif. Cette initiative majeure vise à équiper 10 000 étudiants en outils numériques pour renforcer…
Dans les rues de Libreville, Port-Gentil ou Franceville, les étals de nourriture s’alignent à chaque coin de rue. « nikes », beignets, brochettes, riz ou poissons : la street food fait partie du quotidien de milliers de Gabonais. Accessible, rapide et bon marché, elle nourrit les travailleurs pressés, les étudiants, les noctambules. Mais derrière cette convivialité et cette facilité se cache une réalité inquiétante : la nourriture de rue, telle qu’elle est souvent vendue, devient un véritable danger pour la santé publique. Dans beaucoup de points de vente, l’hygiène laisse à désirer. Les aliments sont exposés à l’air libre, entourés…
Un an après son lancement par le président de la République, le programme Taxi Gab poursuit sa route avec un bilan globalement positif. Conçu pour moderniser le transport urbain et soutenir l’entrepreneuriat local, ce projet affiche aujourd’hui des résultats encourageants, malgré quelques défis rencontrés sur le terrain. 417 véhicules avaient été mis en circulation lors de la première vague. Un an plus tard, 90 % des bénéficiaires respectent les modalités de remboursement, tandis que 10 % rencontrent encore des difficultés à stabiliser leurs paiements. « Nous travaillons chaque jour pour accompagner ces bénéficiaires et les aider à retrouver leur rythme…
Le président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema a effectué le jeudi 09 octobre 2025, une visite très dense et à forte portée symbolique à Makongonio. Loin du protocole habituel d’une visite officielle, le déplacement, principalement axé sur le terrain, visait à vérifier l’état d’exécution des grands chantiers qui dessinent le futur visage de la localité. L’arrivée du chef de l’État par voie terrestre a permis une immersion immédiate dans l’un des enjeux majeurs de la région, notamment le désenclavement et la fluidité des transports. Il a parcouru le tronçon routier Lébamba–Makongonio, essentiel pour l’économie et la mobilité des populations…
Malgré une initiative pilote lancée à Nzeng-Ayong pour améliorer la gestion des déchets, l’insalubrité semble persister à Libreville. En cause, le comportement peu civique de nombreux habitants, qui continuent d’ignorer les règles élémentaires de propreté urbaine. Alors que le pays connaît une transformation urbaine majeure, la question de l’insalubrité en milieu urbain demeure préoccupante. Nombre de citoyens continuent de penser que la propreté des villes relève uniquement de la responsabilité des autorités, délaissant ainsi leur propre rôle dans la chaîne de salubrité. « Cette affaire d’ordures est très préoccupante, il faut vraiment que l’État prenne ce problème à bras-le-corps »…
Dans les quartiers populaires du grand Libreville, tel que Nzeng-Ayong, PK12, Akébé, Lalala pour ne citer que ceux-là, une réalité émerge du quotidien des populations. Les points de deal, ces lieux, souvent connus de tous mais rarement dénoncés, représentent des zones grise où se mêlent économie souterraine, tensions sociales et angoisse permanente. À l’ombre d’un arbre, dans un hangar, une bâtisse abandonnée, ou parfois même chez le boutiquier du coin, dans les quartiers, chacun sait où se trouve le point de deal, vulgairement appelé « Bouenzet ». Les riverains y viennent discrètement, les va-et-vient sont constants. Pourtant, le silence est la règle,…