Auteur/autrice : Gabon 24

Dans le prolongement de sa stratégie de reprise en main des secteurs à fort enjeu économique et social, le Conseil des ministres a réaffirmé l’orientation irréversible de l’État vers la « gabonisation » des activités stratégiques. Brice Clotaire Oligui Nguema a ainsi instruit les ministères compétents de soumettre un plan d’action visant à transférer progressivement les activités de revente du ciment aux nationaux.  Cette décision s’attaque à une anomalie structurelle profonde : aujourd’hui, ce maillon essentiel de la chaîne de construction est contrôlé à hauteur de 95 % par des opérateurs non-nationaux, une situation que l’exécutif juge incompatible avec l’ambition…

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Le Conseil des ministres du 18 décembre 2025 a acté un tournant historique pour l’économie nationale en instaurant le principe systématique de la prise de participation de l’État au capital, à hauteur d’au moins 10%, de toute nouvelle société minière s’installant sur le territoire.  Cette décision stratégique vise à garantir que les richesses du sous-sol ne soient plus seulement une source de taxes, mais un levier de copropriété permettant de protéger les intérêts nationaux et d’assurer une juste rétribution des ressources. En devenant actionnaire de plein droit, l’État s’assure une présence au cœur des décisions de gestion et une part…

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Longtemps cantonné au rôle de pourvoyeur ou de figure d’autorité, le père peine encore à être pleinement reconnu dans la sphère familiale et sociale. Pourtant, son implication affective et éducative s’avère essentielle à l’équilibre des enfants et à la cohésion familiale. Dans l’imaginaire collectif, la maternité reste au cœur de la parentalité. Congés, politiques publiques, discours médiatiques : tout semble graviter autour de la mère, souvent perçue comme la figure naturellement centrale de l’éducation. « Socialement, le père conserve un statut symbolique fort, mais dans la pratique quotidienne, il est souvent peu impliqué dans l’éducation directe des enfants. Dans certains…

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Le gouvernement rebat les cartes autour du gisement de fer de Belinga en supprimant le Haut-Commissariat qui en avait la charge et en le remplaçant par une Task-force directement rattachée à la présidence de la République. L’exécutif veut couper court face aux lourdeurs administratives, reprendre la main sur les décisions stratégiques et accélérer la réalisation des infrastructures minières, portuaires, ferroviaires et énergétiques indispensables à ce projet clé pour la souveraineté industrielle du pays.  Selon le projet de décret présenté en Conseil des ministres, la dissolution du Haut-Commissariat répond à un impératif : rationaliser l’action publique. Les missions autrefois concentrées dans…

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Réuni le jeudi 18 décembre 2025, le Conseil des ministres a rappelé que la digitalisation de l’administration constitue désormais « une orientation irréversible » ciblant des secteurs clés pour corriger les dysfonctionnements institutionnels et améliorer le quotidien des usagers. Le président de la République a défini une feuille de route précise, exigeant que la priorité soit accordée aux services publics dits « à fort impact » pour les populations et l’économie nationale. Parmi les chantiers urgents figurent la dématérialisation intégrale de l’état civil, la numérisation des archives administratives, ainsi que la modernisation des modes de paiement et de la collecte…

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Dans un contexte régional marqué par l’intensification de la lutte contre les flux financiers illicites, le gouvernement gabonais a adopté un projet de décret réorganisant en profondeur l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF). Cette réforme, prise en application du règlement CEMAC du 20 décembre 2024, vise à doter le pays d’un dispositif plus robuste contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.  Dotée désormais d’une autonomie financière et d’un pouvoir décisionnel propre sur les dossiers qui relèvent de sa compétence, l’ANIF devra gagner en efficacité dans la collecte, l’analyse et la transmission…

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Une série de décisions administratives d’ampleur a été prise au sommet de l’État à l’encontre du ministère de la Fonction publique et du Renforcement des capacités. À l’issue du Conseil des ministres tenu le jeudi 18 décembre 2025, plusieurs hauts responsables de ce département stratégique ont été suspendus de leurs fonctions, tandis que l’ensemble du cabinet ministériel a été déchargé de ses responsabilités. Parmi les cadres concernés figurent notamment le Secrétaire général du ministère, le Secrétaire général adjoint, la Directrice générale de la Fonction publique, ainsi que plusieurs directeurs centraux et généraux en charge de secteurs clés tels que la…

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Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, le Conseil des Ministres s’est réuni ce jeudi 18 décembre 2025 à 11 heures, dans la salle habituelle des délibérations du Palais de la Présidence de la République. Ouvrant les travaux, le Conseil a pris acte, avec une attention soutenue,  des rappels du Président de la République relatifs à l’achèvement de la  Transition, désormais engagée dans sa phase terminale. La mise en place du  Bureau du Sénat, le mercredi 18 décembre 2025, puis, dans les prochains jours,  celle…

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Réuni en Conseil des ministres le jeudi 18 décembre 2025, le gouvernement gabonais a officiellement pris acte des nouvelles restrictions d’entrée décidées par les États-Unis à l’encontre de plusieurs pays, dont le Gabon. En réponse, les autorités gabonaises ont annoncé un réajustement des conditions d’entrée sur le territoire national applicables aux ressortissants américains, invoquant le principe de réciprocité qui régit les relations entre États souverains. Cette décision s’inscrit dans un contexte de durcissement de la politique migratoire américaine. Le 16 décembre 2025, la Maison Blanche a publié une proclamation élargissant la liste des pays soumis à des restrictions partielles ou…

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Au Gabon, le paiement de l’impôt demeure un sujet sensible, souvent entouré de méfiance et d’incompréhension. Si l’impôt constitue un pilier essentiel du financement de l’action publique, son acceptation par les citoyens reste étroitement liée à un facteur clé : la confiance. Or, cette confiance, aujourd’hui, apparaît fragile.   Pour de nombreux Gabonais, s’acquitter de ses obligations fiscales n’est pas toujours perçu comme un acte citoyen volontaire, mais comme une contrainte imposée. « Le consentement à l’impôt repose sur la visibilité de l’action publique. Quand les citoyens ne voient pas de résultat tangible, le doute s’installe et le civisme fiscal faiblit », …

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