Depuis l’annonce de la renégociation du contrat entre le Gabon et l’entreprise turque Karpowership, une rumeur persistante laisse entendre que l’État continuerait de débourser 15 milliards de FCFA par mois. Or, cette information, selon les sources du ministère chargé de l’énergie, est fausse. Les nouvelles dispositions de l’accord prévoient un montant bien inférieur, notamment, 1,8 milliards de FCFA par mois.
Le premier contrat liant le Gabon à la société turque prévoyait la fourniture de 150 MW d’électricité pour un coût de 12 milliards de FCFA mensuels. Cependant, les autorités de la transition par l’entremise du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ont renégocié ce partenariat. Désormais, la puissance fournie sera de 70 MW, et l’État gabonais ne s’engage qu’à hauteur de 1,8 milliard de FCFA par mois, hors carburant, lequel reste à la charge du Gabon.
Un protocole d’accord a été signé le 15 février 2025 entre l’État gabonais, la SEEG et Karpowership et ce à un coût réduit. Contacté par notre rédaction, le ministre de l’Énergie, Séraphin Akure-Davain a tenu à apporter plus de précisions. « Le protocole d’accord signé engage l’Etat et la SEEG qu’à hauteur de 1,8 milliard de FCFA par mois, et non à 15 milliards de FCFA comme mentionné dans le quotidien L’Union », a-t-il déclaré.
Cette clarification vise à dissiper les interprétations erronées qui circulent et à mettre en avant la volonté des autorités de transition de mieux gérer les ressources publiques. La renégociation de ce contrat permet ainsi de garantir un approvisionnement en électricité tout en réduisant de manière significative le coût pour l’État gabonais.
Avec cet accord révisé, le Gabon et Karpowership poursuivent leur collaboration pour répondre aux besoins énergétiques du pays dans un cadre financier plus soutenable. Par ailleurs, la phase test de mise en service des unités de production d’électricité de l’opérateur Karpowership a débuté le dimanche 16 février dernier.