La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) alerte l’opinion publique face à une série d’actes de sabotage qui affectent gravement la distribution d’électricité dans le pays.
Dans la nuit du 9 au 10 février, des individus ont sectionné un câble principal d’alimentation sur le site d’Owendo, provoquant une chute de pression dans les équipements d’acheminement du gaz.
Ce sabotage a considérablement réduit l’approvisionnement en gaz des centrales thermiques de la SEEG, entraînant une perte de production d’environ 40 MW et un délestage accru dans le Grand Libreville.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Gabon 24, l’entreprise dénonce des coupures et vols réguliers de câbles essentiels à la transmission d’énergie, mettant en péril la stabilité du réseau.
Selon la SEEG, ses installations, ainsi que celles de son partenaire AGGREKO, sont victimes de sabotage de la part d’individus malintentionnés qui, depuis quelques jours, coupent ou volent régulièrement des câbles terrestres.
Les câbles concernés jouant un rôle fondamental en assurant la liaison entre les transformateurs et les tableaux électriques, leur détérioration entraîne des délestages plus fréquents et accentués, impactant de nombreux foyers et entreprises.
La SEEG met en garde les auteurs de ces actes criminels, précisant qu’ils s’exposent à des poursuites judiciaires. Elle assure également à la population gabonaise qu’un suivi rigoureux est en place afin de rétablir au plus vite une fourniture stable d’électricité.
Face à cette recrudescence de sabotages, les autorités et les acteurs du secteur énergétique se retrouvent confrontés à un défi de taille : sécuriser des infrastructures stratégiques de plus en plus ciblées, tout en répondant à une demande croissante en électricité.