La transformation anarchique des trottoirs du grand Libreville en gare routière est un phénomène qui suscite beaucoup de débats et de discussions au sein de la société gabonaise. De nombreux secteurs du pays sont confrontés à des problèmes de gestion de l’espace public et les trottoirs ne font malheureusement pas exception à cette règle.
Les trottoirs sont normalement conçus pour permettre aux piétons de se déplacer en toute sécurité, mais dans la capitale gabonaise, ils sont souvent envahis par des commerçants ambulants, des véhicules en stationnement sauvage, ou encore par des taxis qui cherchent à se frayer un chemin à travers la circulation dense. Cette situation anarchique pose de nombreux problèmes aux piétons qui se trouvent obligés de marcher sur la chaussée, mettant ainsi leur vie en danger. « Les taximen ne respectent plus rien ils se garent où ils veulent à cause d’eux nous sommes obligés de mettre nos vies en danger ,ils occupent les trottoirs et nous sommes contraints de marcher sur la chaussée , et même quand tu veux arrêter un taxi ils ne peuvent pas se stationner pour te pendre parce qu’il n’y a pas d’endroit où le faire» a révélé Bissafi Laure Célia, étudiante à l’université Omar Bongo de plus, cela contribue à l’insalubrité et à la congestion des rues, ce qui nuit à la qualité de vie des habitants de la ville.
Cette situation anarchique est un obstacle majeur au développement urbain de Libreville. Les trottoirs encombrés nuisent à l’image de la ville et rendent difficile la mise en place de politiques de transport durable. « Franchement ça ne fait pas beau de voir les trottoirs occupés de la sorte dans tous pays qui se respectent les choses ne se passeraient pas comme ça, il devrait avoir des espaces conçus pour que les automobilistes procèdent aux ramassages de leurs clients », a révélé un riverain. De plus, cela crée un environnement propice à l’insécurité, car les piétons sont souvent contraints de marcher sur la route, exposés aux dangers de la circulation.
Pour remédier à ce problème, il est crucial que les autorités gabonaises prennent des mesures fermes pour rétablir l’ordre sur les trottoirs et réserver ces espaces aux piétons. « Pour ceux qui est des gares routières aménager anarchiquement dans la commune de Libreville c’est à la mairie de traquer ces contrevenants afin qu’ils soient mieux situé sur l’occupation de l’espace urbain qu’ils occupent sans l’avis des techniciens que nous sommes et s’installent où ils veulent c’est pour ça que la mairie fait la chasse aux longs couteaux à ces automobilistes » a expliqué Joël Obiang urbaniste à la mairie centrale. Il est également nécessaire de sensibiliser la population à l’importance de respecter l’espace public et les règles de circulation.
La transformation anarchique des trottoirs en gare routière du Gabon est un phénomène préoccupant qui nécessite une action rapide et concertée de la part des autorités et de la société civile. Il est essentiel de préserver l’espace public pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les citoyens gabonais.