Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé mardi 7 mai, via un communiqué, la mise en place d’un Comité constitutionnel national.
Le Comité constitutionnel national dévoilé par les autorités de la transition au Gabon compte 21 membres, notamment le coordonnateur Murielle Minkoué Mezui épse Mintsa, ministre de la Réforme des institutions. Après sa participation active au dialogue national inclusif d’avril dernier, en qualité de rapporteur général, le membre du gouvernement a une connaissance accrue des recommandations faites durant ces assises, du fait de son rôle dans l’élaboration du rapport final.
Pour l’épauler dans sa tâche, deux adjoints ont été nommés, dont une pointure de la vie politique gabonaise en la personne de Zacharie Myboto et un homme d’Église, le révérend Béni Ngoua Mbina. Le Comité a également un rapporteur : le Dr Alexis Nang Ondo qui est épaulé par deux adjoints, le chef de la communauté musulmane du Gabon, Abdu Razzak Guy Kambogo et le magistrat Gira Ondzaga.
Parmi les autres membres, on note également la présence d’universitaires gabonais reconnus, comme le professeur Télesphore Ondo, qui a présidé la sous-commission “régime et institution politique” au dialogue national, qui a notamment proposé d’adopter un régime présidentiel au Gabon.
Le Dr Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, ancien candidat à la présidentielle de 2023, est également membre de ce comité. À souligner, la présence de plusieurs membres du gouvernement, notamment, la ministre gabonaise de la Défense, le général de division Brigitte Onkanowa et Paul Marie Gondjout, ministre de la Justice garde des sceaux.
Anita Mebiame épse Koumbi Guiyedi, Vincent Lebondo Lemali, les professeurs Sylvestre Kwahou, Bruno Ebang et Arsène Morongui, le Dr Andi Grégory Léyinda Bikota, Lubin Ntoutoume, Hugues Bourobou Bourobou, Diane Nkoulou Ondo, Joris Nza Mamboundou et Bertille Andème Obiang, font également partie de cette nouvelle instance.
Ce comité est chargé de rédiger un projet de constitution, qui sera ensuite étudié par le Parlement gabonais, avant l’organisation du référendum prévu se tenir fin 2024.
Charles Ayenoue