Les Forces de défense et de sécurité (FDS) jouent un rôle indispensable dans la sécurité et la souveraineté nationale, et la question de leur logement revêt une importance particulière.
Le droit au logement est reconnu comme un droit fondamental et essentiel pour le bien-être des individus et des familles. Dans ce contexte, du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a fait de l’accès à la propriété immobilière des agents des FDS une priorité.
« La nouvelle volonté du chef de l’État est de voir chaque militaire disposer d’un logement avec une petite contribution qui est censée être perçue ou retirée sur sa prime de logement », a déclaré Brigitte Onkanowa, ministre de la Défense.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration des conditions de vie des personnels militaires et paramilitaires, qui jouent un rôle crucial dans la sécurité et la stabilité du pays.
Posséder un logement permet non seulement de garantir un abri pour les individus et leurs familles, mais aussi d’instaurer un sentiment de sécurité et de responsabilité. L’initiative visant à rendre les agents des forces de défense propriétaires de leur logement est une approche réfléchie et structurée.
« L’indemnité de logement est de 70 000 francs CFA pour les sous-officiers, et de 100 000 à 150 000 francs CFA pour les officiers, selon les grades. Une fois que tu donnes ta contribution, pour les cités qui sont construites, tu déposes ta contribution à la banque. La banque fait le point de telle manière que tu puisses à la fin récupérer ton logement et pouvoir en disposer jusqu’à ta mise à la retraite », a-t-elle ajouté.
Cette approche implique la mise en place de mécanismes financiers adaptés, tels que des prêts à taux réduit ou des subventions, pour faciliter l’accès à la propriété. Cette initiative témoigne d’une volonté de reconnaissance et de valorisation des sacrifices faits par ces agents au service de la nation.
En favorisant la propriété immobilière, le gouvernement contribue non seulement à améliorer les conditions de vie de ces individus, mais également à renforcer la sécurité nationale et à stimuler le développement socio-économique du Gabon.

