C’est un énième gros coup de filet que viennent d’effectuer les éléments de la Direction générale des services spéciaux (DGSS) du Gabon, à Ndjolé, dans la province du Moyen-Ogooué. Lors d’une récente opération, ces derniers ont mis la main sur 11 orpailleurs clandestins, surpris en possession d’un butin conséquent : 763 grammes d’or, ainsi que 14 pierres de diamant brut.
« 99 jours pour le voleur et un jour pour le propriétaire », c’est une maxime qu’aura appris à leur dépens, les 11 orpailleurs illégaux arrêtés récemment en possession de 763 grammes d’or estimée à 42 millions de FCFA, ainsi que 14 pierres de diamant brut, dont la valeur avoisinerait 37,5 millions de FCFA. En plus de ces ressources précieuses, les autorités ont également découvert 1 500 cartouches, signe que ces individus étaient prêts à employer la force pour protéger leur activité illicite.
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne menée par les autorités gabonaises pour lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles. L’orpaillage clandestin est une problématique majeure qui cause d’importantes pertes économiques pour l’État, tout en aggravant la dégradation de l’environnement. L’extraction sauvage des minerais détruit les écosystèmes, pollue les cours d’eau et entraîne souvent des tensions avec les populations locales. Face à la recrudescence de ce phénomène, les services compétents ont renforcé les contrôles et multiplié les interventions afin de démanteler les réseaux qui prospèrent en marge de la légalité.
Les suspects interpellés ont été immédiatement placés à la disposition des autorités judiciaires afin d’y être entendus et de répondre de leurs actes. Cette saisie illustre la volonté du gouvernement de protéger le secteur minier légal et de s’assurer que l’exploitation des richesses naturelles se fasse dans un cadre réglementé et profitable à l’ensemble de la nation.
Les orpailleurs clandestins arrêtés s’exposent à de lourdes sanctions, allant de fortes amendes à des peines d’emprisonnement. Ce rappel à l’ordre souligne l’importance pour tous les acteurs économiques, qu’ils évoluent dans le secteur minier ou dans d’autres domaines, de se conformer aux réglementations en vigueur. L’État gabonais met en place des cadres légaux pour permettre aux entreprises et aux travailleurs de prospérer en toute légalité, mais se montre intransigeant face à ceux qui choisissent de contourner les règles