Octobre Rose, un rendez-vous trentenaire
Instaurée en 1985, la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein vise à informer, éduquer et édifier l’opinion publique, principalement la gent féminine sur les risques de ce fléau, mais aussi de recueillir des fonds pour la recherche. Ceci dans le but d’éradiquer ce mal qui ronge en moyenne 1 femme sur 12 (1 femme sur 27 en mourra).
Symbole de cet évènement, le ruban rose rappelle la nécessité pour les jeunes filles et femmes de se faire dépister, car la détection précoce du cancer du sein permet une prise en charge rapide et efficace. En effet, plus vite la maladie est détectée, meilleures sont les chances de survie.
Des chiffres alarmants
La lutte contre le cancer du sein est le cheval de bataille de bon nombre d’organismes à travers le monde. Une lutte qui est d’autant plus nécessaire quand on sait que ce fléau est devenu le plus courant dans le monde, il dépasse ainsi le cancer du poumon. Selon une étude du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 2,2 millions de cas de cancer du sein ont été recensés au cours de l’année 2020 pour 685 000 décès. À la fin de cette même année, « 7,8 millions de femmes en vie s’étaient vues diagnostiquer un cancer du sein au cours des 5 années passées ».
Première cause de mortalité par cancer chez les femmes, le cancer du sein survient généralement après 50 ans. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic varie entre 80 % et 90 % selon l’âge.
Le cancer du sein chez les hommes
Bien que le cancer du sein soit répandu chez les femmes, il n’en demeure pas moins que certains hommes peuvent être sujets à cette maladie. En effet, moins de 1 % des cas de cancer du sein touchent des hommes et ceux-ci ont en général plus de 60 ans.
Le traitement du cancer du sein suit les mêmes principes que chez la femme.
Une étude confirme le lien entre la pollution et le cancer du sein
L’étude Xenair (financée par la fondation ARC), réalisé par les membres du centre de Léon-Bérard de Lyon, de Gustave-Roussy, de l’école Centrale de Lyon, de l’université de Leicester (Royaume-Uni), de l’Ineris, du centre Bordeaux Population Health et menée sur des milliers de femmes en France prouve qu’être exposé à certains polluant de l’air tel que le dioxyde d’azote, présente un risque élevé de cancer.
Les substances qui favorisent le risque de cancer du sein
Certaines substances augmentent le risque de cancer du sein, notamment, « un âge grandissant, l’obésité, l’abus d’alcool, des antécédents familiaux de cancer du sein, une exposition aux radiations, les antécédents gynécologiques (âge de la patiente au début de sa menstruation, à sa première grossesse, etc.), le tabagisme et un traitement hormonal postménopause ».
Au Gabon, la guérison passe par le dépistage
Au Gabon, la campagne de sensibilisation du cancer du sein (octobre rose) lancée en 2013 par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) a permis à ce jour de sensibiliser plus de 600 000 personnes et dépister 94 119 femmes dans les différents centres dédiés sur l’ensemble du territoire national.
#OctobreRose démarre aujourd'hui au #Gabon et partout dans le monde. Nous nous mobilisons cette année plus que jamais encore contre les cancers féminins.
A vos marques, prêtes, dépistez ! #OctobreRose #Cancer #GabonÉgalité pic.twitter.com/3Oo6RHpOrB— Gabon Égalité (@GabonEgalite) October 1, 2022
Pour cette édition la FSBO et le ministère gabonais de la Santé mettront à nouveau l’accent sur la sensibilisation et l’édification des femmes. Ceci ayant pour but d’amener ces dernières à se faire dépister, car le dépistage est un pas vers la guérison.