Candidat à l’élection présidentielle du 12 avril 2025, Brice Clotaire Oligui Nguéma a profité de son passage dans l’émission « 1 candidat, 1 projet » pour afficher clairement ses intentions : la prochaine bataille qu’il compte mener, s’il est élu, sera celle contre la corruption.
Le candidat Brice Clotaire Oligui Nguema n’a pas cherché à minimiser l’ampleur de la corruption. Il a reconnu que le phénomène continue d’infiltrer les rouages de l’administration, avec des responsables qui se servent sans être inquiétés. Mais pour lui, l’heure est venue de frapper fort. Sa stratégie ? Un cadre juridique renforcé, des lois durcies et une justice sans complaisance. « Les lois doivent être dures pour tout le monde », a-t-il martelé.
Oligui Nguema n’a d’ailleurs pas mâché ses mots à l’égard du système judiciaire. À ses yeux, il souffre d’un manque de rigueur et ferme trop souvent les yeux sur les abus. Pourtant, selon lui, les premières actions de la task force mise en place prouvent que des résultats sont possibles. Des fonds détournés ont déjà été récupérés, a-t-il souligné, comme pour rappeler que cette lutte peut porter ses fruits si elle est menée avec volonté.
Le chef de l’État sortant a aussi abordé un sujet brûlant : l’enveloppe de 7 milliards allouée à chaque province pour des équipements et infrastructures. Un projet entaché de suspicions et de critiques dans plusieurs régions. Là encore, il promet des audits, des enquêtes et des sanctions. Tous ceux qui auront fauté devront répondre de leurs actes devant la loi.
Le candidat du Rassemblement des Bâtisseurs mise sur la modernisation de l’administration pour assainir la gestion publique. Il prévoit la digitalisation complète des services de l’État afin de suivre les mouvements de fonds et la gestion des biens publics. À cela s’ajouteront des audits réguliers pour évaluer l’exécution des projets. Pour le président-candidat, la transparence ne doit plus être un slogan, mais une règle de gouvernance.