En Russie, l’année 2024 a été décrétée « année de la famille », mais le taux de natalité est au plus bas. Selon le quotidien économique russe Kommersant, les autorités s’apprêtent à tester massivement la fertilité des populations.
Il n’est pas encore établi que les russes seraient contraints de passer ces tests de fertilité. Cependant, des hiérarques du système de santé du pays ont récemment évoqué avec le Premier ministre Mikhaïl Michoustine que six millions de citoyens verraient leur santé reproductive contrôlée durant l’année à venir.
Le ministère de la Santé a ainsi envoyé des recommandations aux régions russes quant aux protocoles à respecter. D’après ces directives, les personnes analysées seront séparées en trois groupes, selon leur état de santé général, leurs antécédents médicaux et leur santé reproductive.
Si l’on ignore à quoi aboutira ce classement en trois groupes, les femmes devront passer par le cabinet d’un psychologue, qui leur rappellera l’âge idéal pour procréer : de 18 à 35 ans. Les hommes à risque, quant à eux, devront passer un spermogramme.
La hausse de la natalité est devenue l’une des priorités absolues de Vladimir Poutine pour son cinquième mandat.
Selon les données publiées par Kommersant, le taux de natalité dans le pays est tombé à 1,4 enfant par femme, quasiment du jamais vu depuis la chute de l’URSS. Le pays a donc urgemment besoin d’une hausse de la natalité.
Divina Othman