Face à la multiplication des scènes d’agressions et d’indiscipline dans les établissements scolaires, le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema a réagi avec fermeté à travers une publication sur sa page Facebook officielle.
Dans un message empreint d’indignation et de gravité, le chef de l’État a dénoncé la montée des violences dans les écoles gabonaises, estimant qu’il est temps de « rétablir l’ordre et la discipline ».
« Trop de violences dans nos établissements scolaires, trop d’indiscipline ! », a déclaré le Oligui Nguema, évoquant les vidéos récemment diffusées sur les réseaux sociaux montrant des affrontements entre élèves et des agressions particulièrement choquantes. Pour lui, de tels comportements sont « tout simplement inacceptables ».
L’école, a-t-il rappelé, « doit redevenir un lieu de savoir, de respect et d’épanouissement, où chaque jeune peut apprendre en sécurité et dans la sérénité ».
Le chef de l’État a exhorté le ministre de l’Éducation nationale à prendre « immédiatement toutes les mesures nécessaires pour enrayer ce fléau ». Il a insisté sur la nécessité d’obtenir des « résultats concrets et rapides », plaidant pour une politique de « tolérance zéro » vis-à-vis des violences scolaires.
Cette directive présidentielle s’inscrit dans une volonté claire de restaurer l’autorité de l’État et de rétablir un climat d’ordre dans les établissements.
S’adressant également aux autorités judiciaires, le Président de la République a lancé un appel solennel à la fermeté. « Que les agresseurs soient poursuivis et sanctionnés avec toute la rigueur de la loi, afin de restaurer l’ordre », a-t-il martelé.
Le chef de l’État a ainsi rappelé le rôle essentiel de la justice comme « rempart contre l’impunité » et comme « soutien ferme à l’autorité de l’école ».
Un signal fort adressé à l’ensemble des acteurs de l’éducation et à la société tout entière : la violence n’a pas sa place à l’école, et l’État entend y mettre un terme.
 
			 
			
 
									 
					 
					

