C’est dans une atmosphère teintée d’insatisfaction que le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a prononcé sa déclaration de clôture de la COP 29, le 24 novembre 2024. « J’avais espéré un résultat plus ambitieux – tant en matière de financement que d’atténuation – pour relever le défi auquel nous sommes confrontés », a-t-il déclaré.
Cette déclaration traduit la déception du Secrétaire général face aux résultats de la COP 29. Il pointe du doigt un manque d’ambition dans les engagements pris par les États membres, notamment en matière de financement et d’atténuation.
António Guterres a rappelé les difficultés auxquelles font face les pays en développement, accablés par la dette, frappés par les catastrophes et laissés pour compte dans la révolution des énergies renouvelables. Il a souligné l’importance d’une assistance financière adéquate pour permettre à ces pays de mettre en œuvre des politiques climatiques efficaces.
Le manque de promesses concrètes en matière de financement est un frein majeur à la lutte contre le changement climatique.
Le Secrétaire général a souligné l’importance d’une assistance financière adéquate pour permettre à ces pays de mettre en œuvre des politiques climatiques efficaces. Il a également regretté le manque d’ambition des efforts d’atténuation, c’est-à-dire des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les engagements pris lors de la COP 29 semblent insuffisants pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, notamment la limitation du réchauffement à 1,5°C.
La déception d’António Guterres est partagée par de nombreuses parties prenantes, notamment les pays africains, qui attendent des actions concrètes et ambitieuses. Cela traduit une tension existante entre les ambitions exprimées et les actions réellement mises en œuvre.
Cette déclaration révèle d’un besoin urgent de réévaluation des engagements liés à la lutte contre le changement climatique. Si elle témoigne d’une certaine déception, elle peut également servir de catalyseur pour un engagement renouvelé et plus ambitieux face à l’urgence climatique.