Entre 2024 et 2026, le Gabon a prévu de consacrer la somme de 1333 milliards de FCFA aux projets d’infrastructures routières, selon le Plan national de développement pour la transition (PNDT).
Le PNDT vise à conduire les actions prioritaires du gouvernement de la transition entre 2024 et 2026. Il est question notamment de la réhabilitation et de l’aménagement des voiries du Grand Libreville et celles des capitales provinciales, ainsi que des chefs-lieux des départements. La construction des logements et la réhabilitation des bâtiments des subdivisions et des directions provinciales et l’aménagement des bassins versants.
Il est également envisagé l’entretien des dépendances et des ouvrages d’assainissement de 500 km de route sur le réseau bitumé de la voirie nationale ainsi que la réhabilitation des grands ouvrages tels que des ponts.
Parmi les projets routiers cités comme étant prioritaires pour le gouvernement, figurent : les travaux d’aménagement du contournement de la ville d’Oyem, la réhabilitation du tronçon Bifoun-Lambaréné, l’aménagement de la route Ntoum-Cocobeach et la poursuite des travaux de construction et de réhabilitation de la transgabonaise en cours de réalisation.
Les autorités de la transition prévoient également de se pencher sur les chantiers routiers en arrêt depuis 2013, dont les tronçons Ovan-Makokou, Ndendé-Tchibanga, Port Gentil-Mbéga, Moanda-Bakoumba et Tchibanga-Mayumba.
À ce jour, près de 10 km de route ont déjà été réhabilités : 4 km pour l’axe Château d’eau Angondjé-Cap Caravane dans la commune d’Akanda, 2200 m pour l’axe Montagne Sainte-Camp de police, 4 km pour Bikele-Bizango et 1,5 km pour l’axe débarcadère Bambouchine.
Christella Mondjot