Le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a instruit les ministres des Mines, des Comptes publics et de l’Économie d’intégrer la production d’or et de diamants au budget de l’État. Cette décision stratégique vise à améliorer la gestion des ressources naturelles et à garantir que leurs bénéfices profitent à la population.
Dans le contexte de la transition, marquée par la volonté de transparence et de maximisation des recettes de l’État, cette initiative revêt une importance capitale. Elle permettra de renforcer la responsabilité financière et de s’assurer que les revenus issus de l’exploitation de ces ressources bénéficient réellement aux gabonais.
Ces dernières années, la production d’or et de diamants était insuffisamment déclarée, voire inexistante dans les rapports budgétaires. Cette situation a entraîné un manque à gagner pour l’État et soulevé des questions éthiques quant à la gestion des ressources naturelles.
En intégrant ces productions au budget, l’État s’engage à renforcer la transparence et la traçabilité des revenus. Des mécanismes de suivi et de contrôle rigoureux seront mis en place pour garantir une gestion responsable des ressources. Cette transparence permettra de rétablir la confiance entre les citoyens et le gouvernement, et d’attirer les investisseurs étrangers.
L’intégration de l’or et du diamant au budget permettra également de maximiser les recettes fiscales issues de leur exploitation. Ces fonds supplémentaires pourront être investis dans des secteurs clés comme les infrastructures, l’éducation et la santé, améliorant ainsi la qualité de vie des gabonais.
Cette initiative permet de corriger les insuffisances du passé et de garantir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles au bénéfice de tous. Elle pourrait inspirer d’autres pays confrontés à des défis similaires.