À Libreville, comme à l’intérieur du Gabon, les coupures intempestives d’électricité sont légion. Et comme si cela ne suffisait pas, désormais le pays vit au rythme des délestages de très longues durées. Une situation qui s’est aggravée, ces derniers jours, au grand mécontentement de la population, laquelle passe des nuits entières dans le noir, en ces temps de forte chaleur, sans oublier la détérioration des appareils ménagers, ainsi que celle des denrées alimentaires.
C’est définitivement l’idée que l’on peut se faire aujourd’hui : Le Gabon a désormais plus que besoin soit d’un Guillaume Tell, d’un Robin des Bois, ou plus proche des gabonais, d’un Soundjata Keita, d’un Chaka Zulu, d’un Samory Touré, ou encore d’un Thomas Sankara, pour que Dame SEEG cesse de martyriser les compatriotes du général Brice Clotaire Oligui Nguema, avec ses coupures d’électricité à n’en point finir, exacerbant les populations de Libreville et celle de l’intérieur du pays.
Si à Libreville le courant s’en va-et-vient, 3 à 4 fois dans une journée, et parfois le même rythme s’effectue le soir, entre 18h et minuit, comme dans la province de la Nyanga, au sud du Gabon, à la tombée de la nuit, les villes de l’intérieur du pays sont littéralement plongées dans les ténèbres, parfois jusqu’au levé du jour.
Au sein de plusieurs familles gabonaises, cette situation est plus qu’insupportable. Il fait chaud la nuit, les appareils se gaspillent et les aliments pourrissent. En un mot, c’est le désarroi total, à tel point que les populations en appellent à une société concurrente de la SEEG.
De Libreville, la capitale gabonaise, à Mitzic, dans le grand nord, en passant par Mouila, dans la Ngounié et Tchibanga, dans la Nyanga, pour ne citer que ces localités du Gabon, à cause de ce calvaire, une seule question est dans toutes les âmes : Quelles sont les raisons véritables de ces coupures d’électricité qui traumatisent le quotidien des gabonais et même des ressortissants étrangers ?
Divina Othman