De nombreux clients de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) expriment depuis peu leur mécontentement face au nombre élevé de taxes prélevées à chaque opération. Certains affirment que la société aurait ajouté des taxes dans le but de surfacturer ses services. Face à ce constat, la rédaction de Gabon 24 a contacté la SEEG afin de clarifier cette situation qui suscite de vives réactions.
Sur les tickets EDAN délivré par la SEEG, cinq (5) taxes sont listées : la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), la Contribution Spéciale Électricité (CSE), la Contribution Spéciale de Solidarité (CSS), la Contribution pour les Ordures Ménagères (COM) et la Redevance Mensuelle.
Il est important de noter que parmi ces taxes, seule la Redevance Mensuelle, qui couvre les frais de location et d’entretien du compteur, est prélevée une seule fois par mois, lors du premier achat, au tarif forfaitaire de 282 francs CFA. Les quatre autres taxes sont prélevées à chaque règlement de factures.
La SEEG souligne que « les tarifs de l’eau potable et de l’électricité sont définis et appliqués en accord avec l’État gabonais, qui en est le garant ». De plus, ces tarifs « n’ont pas augmenté depuis le dernier trimestre 2018 », indique-t-elle.
Bien que les préoccupations des clients soient compréhensibles compte tenu du nombre de taxes prélevées, il est essentiel de reconnaître que celles-ci sont légalement établies et appliquées en conformité avec les directives de l’État gabonais.