Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a pris la parole mardi 11 février 2025 pour dénoncer le sabotage de la centrale thermique d’Alénakiri, située dans la commune d’Owendo.
Dans le communiqué n°069, lu par son porte-parole, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, les autorités qualifient cet acte de « criminel », accusant ses auteurs de vouloir « terroriser la population en vue de jeter le discrédit sur la transition ».
Face à la gravité des faits relatifs aux actes de sabotage de la centrale thermique d’Alenakiri, une enquête a été immédiatement ouverte sur instruction du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin d’identifier et de traduire en justice les auteurs et les commanditaires de cette attaque contre une infrastructure essentielle.
Le sabotage a entraîné d’importantes coupures d’électricité, aggravant les difficultés d’approvisionnement en énergie du Grand Libreville. Pour le CTRI, il ne s’agit pas d’un simple acte isolé, mais bien d’une tentative délibérée de nuire à la nation.
« Les difficultés de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) sont connues, mais parce qu’il s’agit d’un outil essentiel au quotidien des gabonais, son fonctionnement ne saurait en aucun cas être pris en otage par ces individus aux desseins nocifs pour la nation », a martelé Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.
Des sanctions annoncées contre les saboteurs
Le chef de l’État, par le truchement du porte-parole du CTRI, a tenu à rappeler qu’il « ne tolérera aucune tentative de manipulation, de sabotage ou de déstabilisation de quelque nature que ce soit ». Il met en garde « celles et ceux qui, dans l’ombre, s’emploient à semer le chaos et la division ». Il assure que les responsables seront « identifiés et sanctionnés avec toute la rigueur de la loi ».
Le CTRI appelle également la population à la vigilance face à ces actes criminels, soulignant que c’est le « résultat d’une stratégie soigneusement orchestrée par des ennemis du changement, prêts à sacrifier l’avenir de notre pays sur l’autel de leurs intérêts personnels ».
La transition maintenue sur sa trajectoire
Malgré ces tentatives de déstabilisation, Brice Clotaire Oligui Nguema réaffirme son engagement à « œuvrer chaque jour à la construction d’un Gabon plus juste, plus fort et prospère ». Enfin, le communiqué met fin aux spéculations en confirmant que « l’élection présidentielle aura bien lieu le 12 avril 2025 », réaffirmant ainsi la volonté des autorités de mener à bien le processus de transition.
Gageons que l’enquête annoncée permettra rapidement d’identifier les coupables et de mettre fin à ces actes de sabotage qui plongent des milliers de gabonais dans l’obscurité.