Lors de sa tournée républicaine à Kango, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, avait annoncé que tous les ouvriers gabonais employés sur les chantiers du CTRI seraient désormais payés au moins 200 000 FCFA, soit un peu plus que le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Trois mois après cette annonce, quel est le constat sur le terrain ?
Des témoignages contrastés
« Je travaille chez BCC en tant que mécanicien depuis bientôt 7 mois. Actuellement, je suis encore en CDD (Contrat à durée déterminée) et je gagne environ 400 000 francs par mois. Pour le cadre de travail dans lequel j’évolue, ce salaire n’est ni trop bas ni trop élevé », explique Patrick Beyeme.
Mondjo Baloghy Yvan, coffreur sur un chantier, témoigne : « Je suis en CDD et je gagne environ 210 000 FCFA ».
Comment s’assurer du respect de la mesure ?
Millot Lambert Mouvinde, directeur général de l’entretien des routes et aérodromes, explique : « Nous disposons d’un personnel au sein de nos différentes équipes, rémunéré conformément aux textes en vigueur. Actuellement, nous confions certains travaux à des PME. Ces entreprises ont leur propre structuration, leurs procédures et leur manière de gérer leur personnel. En ce qui nous concerne, nous n’avons, à ce jour, reçu aucune réclamation ».
Des emplois décents pour une meilleure qualité de vie
Si les témoignages recueillis montrent une situation contrastée, cette mesure vise à garantir des emplois décents et une meilleure stabilité pour les travailleurs gabonais, qu’ils soient en CDD ou en CDI.