Au Gabon, le chômage connaît des sommets, en particulier chez les jeunes. Le pays ne parvient pas à intégrer sur son marché du travail les milliers de personnes qui y arrivent chaque année. Il n’y a pas de solution unique pour éliminer le chômage dans un pays, car cela dépend de nombreux facteurs économiques et politiques. Cependant, quelques mesures peuvent contribuer à réduire le chômage.
Véritable phénomène économique, le chômage apparaît comme une caractéristique des économies modernes. Afin de le réduire, il est important de promouvoir une économie diversifiée et résiliente pour créer des opportunités d’emploi durables. Toutefois, cela ne garantit pas nécessairement la création d’emplois pour le nombre exact de personnes au chômage. Selon la Banque mondiale, le Gabon a un taux de chômage avoisinant les 22 %.
La réduction de ce taux nécessite des politiques et des mesures économiques globales pour stimuler la croissance économique, encourager l’investissement, favoriser l’entrepreneuriat, améliorer le système éducatif et la formation professionnelle. Il est donc nécessaire d’adopter une approche plus globale pour réduire le chômage. Cela implique de prendre en compte différents aspects économiques, sociaux et politiques. Cela inclut l’élaboration de politiques macroéconomiques favorables à la croissance, telles que la stimulation de l’investissement et du commerce, la stabilisation des prix et la maîtrise de l’inflation.
La création d’infrastructures de qualité, le soutien à l’innovation et à la recherche et développement, ainsi qu’une politique active du marché du travail en favorisant la collaboration entre les entreprises, les gouvernements, les syndicats et les organisations de la société civile sont également des dimensions cruciales dans une approche plus globale pour combattre le chômage.
L’entrepreneuriat est une clé majeure contre ce phénomène économique, néanmoins les conditions relatives à son expansion doivent être réunies.
Le gouvernement a de la ressource pour mettre en œuvre une politique publique pour le bien de la jeunesse gabonaise afin de réduire le chômage. C’est dans cette optique que des concours ont récemment refait surface pour le bien du plus grand nombre.
Christella Mondjot