Pour pallier la pénurie d’eau observée dans la plupart des quartiers du Grand Libreville, l’État gabonais a fait ériger des fontaines publiques pour soulager les populations, mais triste est de constater que ses édifices sont sujets à un manque d’entretien et de vandalismes.
À Libreville, la capitale gabonaise, dans les quartiers PK7, PK8, Avea, ou encore à Nzeng Ayong entre autres quartiers de la capitale gabonaise, le constat est le même, les robinets des fontaines publiques sont en mauvais état lorsqu’ils ne sont pas arrachés. À cela s’ajoute l’incivisme des populations qui donne un visage insalubre à ses édifices très fréquentés. Les toitures des abris de ces édifices publics volées ou en mauvais état posent un problème pour de nombreux usagers de ces fontaines publiques transformées en véritable dépotoir.
« Quand ils ont inauguré cette fontaine, nous étions tous contents, les gens venaient passer du bon temps ici. Maintenant, la fontaine est pleine d’ordures, les gens urinent à l’intérieur et il y a plein de moustique, donc, on flirte avec le paludisme ici tous les soirs et la mairie ne fait rien alors qu’ils devaient mettre un budget pour entretenir cet endroit », a déclaré un riverain du quartier Nzengn Ayong.
Les populations déplorent le manque d’implication des usagers quant à l’entretien des ces édifices, mais aussi celle des autorités municipales.
Une situation qui devrait interpeller les pouvoirs publics, notamment, les chefs de quartier ou encore les municipalités, afin de sensibiliser les concitoyens sur la nécessité de veiller à ce que le bien public serve aux intérêts du plus grand nombre.
Joé Ondo