Selon un nouveau communiqué du ministère de l’Intérieur, au Kenya, le bilan des inondations est de 228 morts depuis le mois de mars.
Au Kenya, l’arrivée des pluies torrentielles a été à l’origine de plusieurs dégâts. Dimanche 5 mai, le bilan s’est alourdi à 228 morts depuis le mois de mars. Le premier bilan était évalué à près de 179 morts, puis était grimpé à 188 morts, d’après un communiqué du ministère de l’Intérieur diffusé jeudi 2 mai.
« Le pays a malheureusement enregistré la mort de 188 personnes en raison des mauvaises conditions météorologiques », indiquait le communiqué jeudi dernier.
Nairobi a fait savoir que le Kenya était toujours confronté à des pluies torrentielles, ce qui accroît le risque de nouveaux glissements de terrain et d’inondations. Dans l’ouest du pays, un fleuve a débordé dimanche matin, entraînant l’inondation d’un commissariat, d’un hôpital et d’un marché dans la ville d’Ahero, située dans le comté de Kisumu, selon les autorités policières qui n’ont signalé aucun décès.
Isaac Mwaura, porte-parole du gouvernement, a souligné lors d’une conférence de presse consacrée à la crise, que la situation est extrêmement préoccupante, « le niveau de l’eau continue de monter, et le principal pont en périphérie de Kisumu sur l’autoroute reliant Nairobi a été submergé », a-t-il déclaré.
Les autorités kényanes ont exigé que les habitants des zones à proximité des principaux cours d’eau et des barrages ou des réservoirs soient évacués. Plus de 212 000 personnes ont été déplacées.
Lors de son discours vendredi dernier, le président William Ruto a qualifié ces prévisions météorologiques comme étant « désastreuses », remettant en cause l’incapacité à préserver l’environnement face au cycle de sécheresse et d’inondations.
Les précipitations dans la région ont été amplifiées par le phénomène climatique El Niño, qui engendre des sécheresses dans certaines zones et des précipitations abondantes dans d’autres.
MMP