Au Kenya, un groupe de jeunes femmes recyclent dans un salon de coiffure, mèches et perruques synthétiques pour lutter contre la pollution. Ce recyclage est aussi un moyen pour elles d’être financièrement indépendantes.
Les perruques synthétiques et les extensions de cheveux sont fabriquées à partir des plastiques non dégradables et peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement.
Dans l’atelier de développement et de conception de produits Alisam, dans la ville de Kisumu, troisième plus grande ville du Kenya, un groupe de femmes se consacre à transformer ces déchets en objets fonctionnels. Sarah Adero, employée dans la structure, explique le processus de la collecte à la transformation de ces déchets de cheveux synthétiques et naturels des salons de coiffure.
Ces déchets une fois collectés et triés sont transformés en tapis et paillassons pour lutter contre la pollution de l’environnement. Ils sont vendus d’environ 3 dollars jusqu’à 16 dollars selon les tailles. Ensemble, elles confectionnent jusqu’à 10 tapis par semaine.
Selon Newton Owino, scientifique environnemental, le projet a été inspiré par la nécessité de créer des opportunités d’emploi grâce à la réutilisation des matériaux. Il permet aux femmes locales d’assurer des moyens de subsistance durables tout en réduisant les déchets plastiques dans la région.
Divina Badjina