Suite au retard constaté dans le paiement des bourses, l’ambassadeur du Gabon en France, Marie-Edith Tassyl-Ye-Doumbeneny a reçu ce lundi les étudiants résidant en France. En poste depuis le 16 avril, la diplomate n’a pas été insensible aux difficultés rencontrées par ses compatriotes, après que plusieurs autres voix se sont levées dans certains pays pour les mêmes raisons.
Aucun répit pour Marie-Édith Tassyl-Ye-Doumbeneny, l’ambassadeur haut représentant du Gabon près la République française et représentant permanent du Gabon auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui a officiellement pris ses fonctions que le 16 avril dernier, après sa nomination du 22 janvier 2024.
Bien informée de la situation actuelle concernant le retard des paiements des bourses des étudiants gabonais à l’étranger, la diplomatie gabonaise n’a pas été insensible. Marie-Edith Tassyl-Ye-Doumbeneny a reçu ses compatriotes à la chancellerie de Paris afin de les rassurer et d’enregistrer leurs besoins. Le groupe d’étudiants gabonais boursiers résidant en France avec à leur tête, Davy Ndouve Nguema et Mangoumba Lindzamba respectivement délégué 1 et 2.
Depuis le mois de mars 2024, le paiement des bourses par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) connaît un retard généralisé. À cet effet, Marie-Edith Tassyl-Ye-Doumbeneny a tenu à apaiser la classe estudiantine de France. En pédagogue et à l’écoute des étudiants qui ont exprimé leur malaise, l’ambassadeur a, dans un premier temps, expliqué les motifs du retard observé.
Rassurante, elle a évoqué avec le collectif les différents mécanismes mis en place par l’État gabonais pour pallier cette situation et apporter une réponse urgente afin que, dans un délai tolérable, le paiement des arriérés soit effectif.
Francia Biyokela