Au Nigeria, une grève a été lancée, lundi 3 juin 2024, par plusieurs syndicalistes. Une situation que le gouvernement du pays a aussitôt fustigée et appelle les membres de ces groupements à réexaminer cette décision.
Cette grève a été envisagée par le Nigerian Labour Congress et le Trade Union Congress, les deux principaux syndicats du Nigeria, en raison du refus des autorités d’accorder aux travailleurs un nouveau salaire minimum.
Face à cette situation, Idris Mohammed, le ministre nigérian de l’Information et de l’Orientation nationale, a souligné qu’un mouvement d’humeur n’était pas la solution idoine pour résoudre le problème. La priorité pour ces syndicats devrait plutôt être tournée vers l’intérêt de l’ensemble du peuple. À cette revendication formulée, le gouvernement avait proposé la somme de 60 000 naira.
Un montant que les instigateurs de ce mouvement de grève trouvent insuffisant. C’est la raison pour laquelle ils comptent poursuivre leurs revendications, si ce salaire n’est pas revu à la hausse.
Outre cette raison principalement évoquée par ces deux syndicats, figure également le problème en lien avec l’augmentation des coûts de l’électricité, effective depuis le mois de mai 2024. Un prix qui a selon eux doublé par rapport aux mois précédents.
Frey Demba