Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, a dévoilé, vendredi 25 octobre, le mode de scrutin retenu pour le référendum constitutionnel prévu le 16 novembre 2024. Il a également présenté les documents administratifs qui seront utilisés dans le cadre de cette consultation électorale, soulignant leur importance pour le bon déroulement du vote.
Alors que l’organisation du scrutin suit son cours, le ministre a détaillé les documents prévus être utilisés dans les 89 bureaux de vote répartis à travers le pays.
« Vous avez ici les deux exemplaires de bulletins de vote, avec la question clairement mentionnée : Approuvez-vous la nouvelle Constitution ? Voici également l’enveloppe spéciale, avec un compartiment vote et un compartiment poubelle. Vous avez enfin un exemplaire du procès-verbal des opérations électorales, sur lequel seront consignés les résultats de chaque bureau de vote », a expliqué Hermann Immongault.
Pièces d’identité acceptées pour le vote
Lors de cette présentation, le ministre a également précisé les documents qui permettront aux électeurs d’accéder aux bureaux de vote.
« L’accès au bureau de vote sera autorisé sur présentation de l’une des pièces suivantes : carte d’électeur, carte nationale d’identité (ancienne ou nouvelle version électronique) ou passeport biométrique ordinaire. Une seule de ces pièces suffira. Ceux qui disposent de la nouvelle carte nationale d’identité électronique pourront l’utiliser, tandis que ceux qui ont encore l’ancienne pourront également s’en servir », a-t-il précisé.
Listes électorales en cours de finalisation
Seuls les gabonais inscrits sur les listes électorales seront autorisés à voter. L’affichage des listes électorales révisées et définitives est annoncé comme imminent dans les différents centres de vote à travers le territoire national, permettant aux citoyens de vérifier leur inscription avant le jour du scrutin.
Ce référendum marquera une étape importante dans le cadre des réformes institutionnelles en cours visant à renforcer la Constitution et la démocratie au Gabon.
Charles Ayenoue