Le dialogue national, lancé le 2 avril dernier, s’est achevé samedi lors d’une plénière générale. Une séance au cours de laquelle la commission politique a rendu publiques les propositions des gabonais. Parmi celles-ci, la proposition d’un régime présidentiel. Un type de gouvernance qui conférerait au président de la République d’importants pouvoirs avec les prérogatives de chef du gouvernement.
Le constitutionnaliste Télesphore Ondo a présidé la sous-commission régime et institutions politiques. Parmi les recommandations figure l’adoption d’un régime présidentiel. Un modèle de gouvernance qui respecte le principe de séparation des pouvoirs.
Ce régime est caractérisé par un pouvoir exécutif important dont le chef de l’État est le garant et qui exerce également une influence significative sur la politique du pays. Cette forme de gouvernance est observable dans plusieurs pays à travers le monde, tels que les États-Unis, la France, le Brésil, la Russie et le Mexique.
Divina Othman
Un commentaire
La France n’a pas un régime présidentiel mais plutôt semi présidentiel.