C’est une des maladies auto-immunes les plus virales et dont les causes restent, pour l’instant, peu connues des services de santé. Pourtant, les experts estiment que 5 millions de personnes à travers le monde vivent avec une forme de lupus.
Le lupus est une maladie chronique auto-immune qui peut toucher toutes les régions du corps humain, dont la peau, les articulations pour les cas les plus répandus, et les organes pour les cas les plus sévères. Selon les experts, 90 % des cas de lupus concernent des femmes, et les premiers signes de la maladie se manifestent souvent entre l’âge de la puberté et de la ménopause, avec un pic de fréquence entre 30 et 39 ans.
Comme toute maladie auto-immune, le lupus résulte d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui est censé protéger le corps contre les microbes ou les substances étrangères à l’organisme. Ce dysfonctionnement entraîne une forme de rébellions du système immunitaire qui va produire des anticorps spécifiques en grande quantité, nommés auto-anticorps, qui vont être responsables de réactions inflammatoires et de lésions de divers tissus tels que les vaisseaux, la peau, les articulations, les muscles et les cellules sanguines.
Pour l’heure, les causes de ce dérèglement restent toujours inconnues, mais selon certains experts, quelques éléments favorisant la maladie ont été identifiés et répertoriés, notamment les facteurs hormonaux, environnementaux, alimentaires ou l’hygiène de vie. Des facteurs qui devront être pris en compte pour que ce chiffre de 5 millions soit revu à la baisse.
Le traitement du lupus dépend des organes touchés et du degré d’activité de l’inflammation. Dans tous les cas, seuls les spécialistes de santé sont en mesure de prescrire un traitement efficace et adéquat, en fonction de la forme de la maladie.
Pour faire entendre leurs voix, les cinq millions de personnes atteintes de lupus dans le monde se sont réunies en associations et en ONG, afin de sensibiliser l’opinion internationale sur cette maladie encore peu connue du grand public, mais aussi pour interpeller les pouvoirs publics sur l’amélioration de la prise en charge.
Fabienne Okome