À l’heure où les effets pervers du réchauffement climatique se font de plus en plus ressentir, la protection de la biodiversité essentielle à la régulation du climat, notamment les trois grands bassins forestiers mondiaux que sont la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est est un enjeu de tous les instants.
Le #Gabon va accueillir le #OneForestSummit.
Pour notre pays, cet événement est important. Son développement dépend de l'exploitation durable de nos forêts.
Pour la Planète, ce sommet est vital. Sans les forêts du Bassin du Congo-Ogooué, le monde ne saurait être aussi respirable. pic.twitter.com/35SLocuDnt— Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) February 14, 2023
À la lumière de ce constat, un événement de haut niveau (One Forest Summit), qui réunira des chefs d’États et de gouvernements, des dirigeants d’organisations internationales, des institutions financières, des représentants du secteur privé, des ONG internationales, des think tanks et des centres de recherche, des organisations de populations autochtones et des membres de la société civile sera organisé du 1er au 2 mars prochain à Libreville. Cet événement sera le lieu pour les parties prenantes d’aborder « les enjeux liés à la préservation des trois grands bassins forestiers ».
De même, il s’agira également de démontrer aux pays forestiers qu’il est possible de concilier « protection des forêts » et « développement économiques ». En effet, une gestion durable des forêts permet à la fois de « préserver les services écosystémiques rendus à l’humanité et d’augmenter sa valeur ajoutée économique pour les pays forestiers et les populations locales ». Pour ce faire, une « plateforme de solutions scientifiques et économiques » sera proposée aux pays forestiers, avec le concours de « nombreux scientifiques, chefs d’entreprises, investisseurs et ONG ».
Lors de son passage sur @TV5monde le ministre de l’Environnement a rappelé la décision du @PresidentABO d’attribuer aux communautés villageoises un pourcentage du montant de la vente des crédits-carbone. pic.twitter.com/v8I4etbQhi
— Ministère des Eaux et Forêts (@ForetmerGOUVGA) February 21, 2023
Le développement des filières plus durables; la rémunération des pays qui réduisent la déforestation ou reforestent et la création de parcs ou de réserves de biosphères dans les zones encore intactes, sont autant de sujets qui seront évoqués au cours de ce sommet.
Le choix porté sur le Gabon pour l’organisation d’un sommet d’une telle envergure est le fruit de la politique des plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Président de la République Chef de l’État Ali Bongo Ondimba, qui a fait de la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la biodiversité, l’un de ses chevaux de bataille.
La politique environnementale a permis au #Gabon de préserver une faune et une flore exceptionnelle. pic.twitter.com/rx4JQf2Uww
— Ministère des Eaux et Forêts (@ForetmerGOUVGA) February 21, 2023
Précurseurs dans le domaine, le Gabon s’était volontairement engagé à protéger un tiers de ses espaces naturels, terrestres comme marins en 2022, avec la création d’un réseau de 13 parcs nationaux, sous l’impulsion de feu Président Omar Bongo Ondimba.
Le Gabon a amorcé sa politique environnementale en faveur de la préservation des forêts tropicales dans les années 1960. pic.twitter.com/vzhZl95luJ
— Ministère des Eaux et Forêts (@ForetmerGOUVGA) February 15, 2023
Pour les organisateurs de cet événement, « l’objectif de ce Sommet sera aussi de valoriser l’apport de la forêt africaine, largement méconnu du grand public », car, « parmi les trois grands bassins forestiers, il est celui dont le taux de séquestration nette de CO2 est le plus important ».