Pourtant exonérée du prix du gasoil industriel depuis janvier dernier, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) prélève toujours un nombre élevé de taxes sur chaque facture. Il s’agit de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA), la Contribution Spéciale Électricité (CSE), la Contribution Spéciale de Solidarité (CSS), la Contribution pour les Ordures Ménagères (COM) et la Redevance Mensuelle.
Dans le but d’assurer la continuité de l’exploitation et afin de préserver les emplois, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a décidé d’exonérer la SEEG du prix du gasoil industriel, du prix de cession aux marketeurs et bénéficie par conséquent du régime du prix ex-dépôt. Une mesure qui devrait permettre à l’entreprise de faire des économies substantielles, cruciales pour son fonctionnement.
Cependant, bien que les tarifs de l’eau et de l’électricité soient définis et appliqués en accord avec l’État, qui en est le garant, la SEEG pourrait envisager, à l’instar des exonérations accordées par le chef de l’État, de proposer une réduction, voire une suppression de toutes les taxes. Cette initiative serait en accord avec la volonté des hautes autorités de lutter contre la cherté de la vie.
Une telle mesure serait très bien accueillie par les populations, au regard des plaintes récurrentes concernant la dégradation de la qualité du service, les pertes de matériel et les dommages causés par les fréquents délestages.