Décédé dans la nuit du 27 février dernier à la suite d’un malaise, Joël Franck Nkoulou dont la dépouille était exposée jeudi 11 avril à la salle Espace Nka Ayogo, à la cité Damas, aura marqué l’univers médiatique gabonais. Retour sur le parcours d’un journaliste atypique qui savait rester droit dans ses bottes et fidèle à ses opinions.
La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie. Cette maxime vaut son pesant d’or pour Joël Franck Nkoulou, l’une des figures de proue de l’espace audiovisuel gabonais. Celui qui aura marqué toute une génération amoureuse du petit écran, était un journaliste sportif apprécié du grand public pour son engagement.
Diplômé de l’Université Omar-Bongo (UOB), Joël Franck Nkoulou était aussi l’un des visages les plus emblématiques du Journal Télévisé de la chaîne privée TV+, mais également l’une des voix les plus retentissantes de Radio Émergence, la radio du ministère de l’Éducation nationale, où il a débuté sa carrière.
Victime d’un malaise cardiaque, il a définitivement rangé sa veste de journaliste à la suite d’un malaise qui va l’emporter et jeter un froid sur la grande famille des journalistes gabonais, et de l’Union gabonaise de la presse sportive (UGPS), une organisation qui regroupe les professionnels du sport sur le plan journalistique, dont il était l’un des membres les plus importants. Celui que l’on surnommait la grande gueule pour son franc-parler, s’en est allé à l’âge de 46 ans.
Défenseur de la liberté de la presse à ses heures les plus difficiles et fervent militant pour la libération de son pays, le Gabon, son engagement était visible dans chacun de ses reportages, et dans chacune de ses prises de parole. Il quitte les siens au moment où la transition a besoin d’hommes de son envergure pour bâtir une nation plus libre et prospère.
Un dernier hommage lui a été rendu jeudi 11 avril, où sa dépouille a été exposée. Un dernier tour de piste pour celui dont l’histoire a cessé de s’écrire le 27 février dernier.
John Fitzgerald Nzue