Un réseau d’exploitants illégaux de bois a été découvert vendredi 7 juin, au quartier Alibandeng après la Cité des marins, dans le 1ᵉʳ arrondissement de la commune de Libreville. Une activité effectuée depuis plusieurs mois qui a interpellé les riverains de ce quartier.
C’est sur un bras de mer qui longe le littoral, dans le nord de Libreville, du Cap Estérias jusqu’à la frontière équato-guinéenne, que s’effectue le trafic d’exploitation illicite de bois, de la forêt jusqu’au quartier Alibandeng. Des activités illégales qui se font quotidiennement sous le regard impuissant des riverains.
Sans autorisation des autorités compétentes, les exploitants clandestins de bois se servent à volonté dans la forêt environnante à l’aide d’une pirogue et des scies pour couper diverses essences telles que l’Okoumé, avant de les acheminer de ce côté du littoral. Contournant ainsi le contrôle des services des Eaux et forêts.
Au Gabon, le secteur forestier occupe le 2ᵉ rang dans l’économie nationale avec une contribution d’environ 6 % au PIB. Mais, il reste gangrené par la corruption et le trafic illégal de bois. Chaque année, le pays perd plus de 180 milliards de francs CFA à cause de ce phénomène.
Miguel Mabicka