L’ONG Vangatsengue a tenu une conférence de presse jeudi 11 juillet 2024, au Musée national des arts, rites et traditions, à Libreville, pour promouvoir l’idée d’officialiser le Bwiti en tant que religion nationale.
Le Bwiti, rite traditionnel pratiqué par de nombreuses ethnies du Gabon, dont les Tsogho, Fang, Nzebi, Puvi, Punu, Massango, Myènè, etc., est considéré comme un élément central de l’identité culturelle du pays. Il offre une voie de guérison, de connaissance de soi et de compréhension du monde.
Jean-François Ndong Ebe, coordonnateur du réseau panafricain de l’épuration et de la restauration de l’Iboga, a souligné l’importance du Bwiti en tant que « thème générique » englobant diverses sociétés initiatiques et thérapeutiques utilisant l’Iboga et la harpe pour communiquer avec le divin.
Vangatsengue estime que le Bwiti, en tant que structure sociale majeure de représentation des cultes gabonais, mérite d’être reconnu comme religion nationale. Elle met en avant sa capacité à trouver dans la nature des remèdes aux différents maux.
Le coordonnateur a annoncé l’intention de l’ONG de soumettre une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour officialiser le Bwiti « comme étant une religion nationale ». Il a souligné l’importance de restaurer les valeurs gabonaises à travers un fondement religieux solide.
Culte sacré considéré comme l’une des traditions ésotériques les plus importantes d’Afrique, le Bwiti contribue à la préservation du patrimoine culturel et de l’identité gabonaise.
Divina Othman