Co-organisé par le Gabon et la France, le One Forest Summit est un événement planétaire qui rassemble plusieurs Chefs d’État, des ministres de tous les continents, des experts et des représentants d’ONGs dans l’objectif de déboucher sur de nouveaux engagements et des initiatives concrètes pour la préservation et la gestion durable des trois grands bassins forestiers que sont : la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est. Il s’agira également de trouver des solutions qui permettront aux pays forestiers de tirer profit des « politiques plus protectrices » de l’environnement.
En prélude du début des travaux du One Forest Summit, le ministre gabonais des Eaux et forêts, Lee White et la Secrétaire d’État française chargée du développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharapoulou ont tenu un discours au cours duquel ils ont évoqué l’importance de l’organisation de ce sommet.
« Nous sommes réunis ici pour un sommet d’action et de solutions. Nous voulons mettre en œuvre nos engagements (…) Au lendemain de la COP15, ce sommet de Libreville et cette journée de travail doivent donc nous permettre de trouver des solutions concrètes pour préserver les trois grands bassins forestiers, et notamment le bassin du Congo », a déclaré Chrysoula Zacharapoulou.
"On ne peut pas protéger la forêt sans la connaître." La secrétaire d'état chargée du développement @CZacharopoulou a évoqué l'importance de la recherche scientifique lors de l'ouverture du One Forest Summit.
— Ministère des Eaux et Forêts (@ForetmerGOUVGA) March 1, 2023
Pour la secrétaire d’État, « l’objectif, c’est d’investir dans des filières de production locale pour élaborer des produits respectueux des forêts, pour les marchés locaux et internationaux, à des prix justes qui profiteront davantage aux populations locales ».
« Je veux rappeler ici que la France prend toute sa part, en doublant ses financements internationaux pour la biodiversité pour atteindre 1 milliard d’euros dès 2025 », a-t-elle annoncé.
Le ministre gabonais des Eaux et Forêt, Lee White, a lui rappelé, dans son discours, l’importance de la biodiversité. « Les forêts dans lesquelles on se trouve au Gabon représentent un stock d’environ 10 ans d’émission mondiale de CO2. Si nous perdons ces forêts, nous perdons tout simplement la lutte contre le changement climatique », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « On va parler de comment exploiter durablement, gérer et préserver ces forêts. On parlera également de comment financer, car les forêts représentent un potentiel : 20 à 30 % de la solution face au changement climatique, qui est, d’après moi, une menace pour nous tous, nos enfants et nos petits enfants ».
Le One Forest Summit qui a débuté ce jour avec la participation de plusieurs ministres, des membres de la société civile et des experts à l’hôtel Radisson Blu de Libreville, s’achèvera le jeudi 2 mars 2023 et verra l’intervention des Chefs d’États et de gouvernement du monde entier dont Emmanuel Macron.