Suite à diverses allégations annonçant le report du dialogue national inclusif, diffusées dans plusieurs médias mercredi 3 avril, le bureau du dialogue national inclusif a tenu à démentir cette information. Pour ce faire, l’organisation a décliné le programme détaillé de ces assises.
Les travaux du dialogue national inclusif ont bel et bien démarré. C’est ce qui ressort du point de presse donné mercredi par l’abbé Jean Bernard Asseko, le porte-parole de ces assises. « Le bureau du dialogue national inclusif tient à rassurer la communauté nationale et internationale que les travaux du dialogue national inclusif […] continuent leur cours depuis ce matin », a-t-il déclaré, avant de poursuivre : « Ce mercredi matin, le comité d’organisation, a procédé à la distribution des badges d’accès et à la distribution des accréditations aux participants et aux médias, conformément au chronogramme qui a été dressé ».
Jean Bernard Asseko a insisté sur les activités qui ont occupé les 27 membres du bureau. « Le bureau du dialogue national inclusif s’est réuni pour valider à la fois le règlement intérieur et la répartition du site pour une meilleure mécanisation. En même temps, le bureau est en formation, pour que tous ses membres aient les mêmes informations et pour qu’ils aient la même méthodologie de travail. Voilà ce que nous avons fait depuis ce matin », a indiqué le prêtre.
Pour définitivement lever l’équivoque sur cette question, le porte-parole a annoncé que les formations qui ont débuté mercredi 3 avril se poursuivront. En effet, les jeudi 4 et vendredi 5 avril 2024 seront consacrés aux formations des commissaires des commissions et des sous-commissions.
La plénière générale quant à elle est prévue pour le samedi 6 avril 2024 au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé, situé dans la commune d’Akanda. Ces activités vont précéder l’ouverture des travaux en commission, qui, selon le membre du bureau, devraient se tenir le lundi 8 avril prochain.
Selon lui, à l’issue de ce chronogramme, une prolongation des travaux n’est pas à exclure. « À partir de l’incivilité du dialogue, si les gabonais jugent qu’il y a des choses à revoir, nous pourrions ne pas clore notre dialogue le 30 avril et demander un moratoire aux organisateurs ».
L’une des étapes clés avant le démarrage des travaux en commission est la plénière générale prévue samedi 6 avril. Cette séance de travail aura pour principale mission de fixer le cadre et déterminer le mode de fonctionnement des travaux en commission durant les semaines à venir.
Charles Ayenoue