Les gabonais espèrent que le gouvernement de transition règlera à court terme la question de la vie chère. Depuis la prise de pouvoir le 30 août dernier par le CTRI, plusieurs stratégies ont déjà été élaborées pour améliorer le panier de la ménagère. Au cours de la déclaration de sa politique générale le jeudi 7 décembre 2023 à l’Assemblée Nationale, le Premier ministre Raymond Ndong Sima a présenté son plan d’action sur la question.
Les finances publiques au Gabon sont confrontées à de nombreux dysfonctionnements de longue date. “ Toutes les recettes attendues de l’État ne sont pas allées à une caisse commune. De même, un volume croissant de dépenses hors budget a fait systématiquement son apparition dans les livres de l’État”, précise Raymond Ndong Sima. Ceci a entraîné une dette intérieure colossale, impactant négativement l’activité économique du pays. Raison pour laquelle, les opérations de collectes desdites recettes seront désormais surveillées et les dépenses de l’État programmées.
Avec l’adoption d’un budget d’environ quatre mille cent soixante-deux milliards de francs CFA (4162 000.000.000 FCFA), les autorités gabonaises entendent améliorer progressivement les conditions de vie des populations en accroissant leur pouvoir d’achat. Aussi, un plan visant à récupérer le contrôle des entreprises détenant les secteurs de souveraineté économique du pays a été mis en place.Ce qui permettra entre autres de résoudre cette problématique.
Même si le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a réussi à lever la mesure de suspension des décaissements imposée par la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI), plusieurs gabonais, en raison des taxes douanières très élevées et des importations significatives des produits les plus consommés restent mitigés quant aux résultats escomptés.