Le 7 décembre, au Palais Rénovation, le président de la transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu une délégation du Groupe Perenco, conduit par son Président Directeur Général, François Perrodo. Cette réunion a permis au PDG de présenter les activités de sa société, les performances de 2023 et ses projets d’investissement au Gabon.
Au cours de cette rencontre, le PDG du Groupe Perenco, a souligné l’ambition de son entreprise de continuer à investir dans le pays. Parmi les projets évoqués, la construction d’une usine de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) au Cap Lopez à Port-Gentil, estimée à environ 900 milliards de FCFA. Avec une capacité annuelle de 700 000 tonnes, cette usine devrait créer de nombreux emplois locaux et permettra au Gabon de devenir un exportateur africain de GNL d’ici 2026.
« Nous lui avons fait un état des lieux sur les performances de la société de l’année 2023, notamment de belles découvertes en exploration, mais également nous lui avons fait part du travail que nous continuons de faire dans l’exploitation de nos champs pétroliers et gaziers, et surtout de notre vision long terme sur le gaz. Demain, nous aurons l’honneur d’avoir la présence du président pour inaugurer l’usine de GPL de Batanga, une usine qui va permettre de réduire d’un tiers les importations de GPL pour l’État gabonais et c’est une mesure qui va directement impacter les familles gabonaises », a déclaré François Perrodo.
En outre, Perenco prévoit de construire une usine de conversion de gaz en électricité à Mayumba, une ville côtière du sud du Gabon, dans la province de la Nyanga. « Nous lui avons également fait part d’un projet de conversion de gaz en électricité pour la zone de Mayumba, qui va redynamiser toute cette région qui pour l’instant tire son énergie du diesel. Donc là nous aurons à partir du gaz de Perenco et pour dynamiser toute la région de Mayumba », a ajouté PDG.
La construction de ces deux usines s’inscrit dans le cadre la politique des autorités de transition visant à diversifier l’économie du Gabon, qui dépend majoritairement des hydrocarbures et à développer de nouveaux moteurs de croissance tout en réduisant les importations de gaz.