Comme chaque année, le monde célèbre la Journée de la Terre le 22 avril. Occasion pour la rédaction de Gabon 24 de se pencher sur l’impact du changement climatique sur le sol gabonais, au vu du bilan accablant de l’œuvre humaine sur l’environnement au cours de ces récentes années.
Les activités humaines destinées à résoudre les problèmes liés au manque de nourriture, d’eau potable, de bois, de fibre et d’énergie ont fortement impacté les sols à travers la planète, causant ainsi une dégradation alarmante de la terre.
Au Gabon, de récentes études sur l’impact du changement climatique au cours de ces dix dernières années, démontrent une recrudescence des cas d’inondation, de fortes vagues de chaleur et de sécheresse. Ces phénomènes pourraient empirer si les autorités ne mettent pas en place des stratégies pour endiguer les effets pervers du changement climatique.
C’est la raison pour laquelle, depuis plusieurs années, l’État gabonais a placé la protection de l’environnement au centre de ses priorités. Cet engagement s’est manifesté en 2002 avec la classification de 11 % du territoire national en parcs nationaux. En 2017, neuf aires marines et onze réserves aquatiques couvrant 21 % de l’espace maritime du pays ont été protégées.
Toujours dans la même dynamique, le gouvernement gabonais a mené des recherches sur la problématique des changements climatiques, dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Une Stratégie nationale d’adaptation du littoral gabonais et plusieurs lois visant la limitation des risques liés aux changements climatiques tels l’érosion côtière, l’instabilité du sol et la pollution atmosphérique avaient été adoptées.
Reconnu comme l’événement environnemental le plus important à l’échelle internationale, la Journée internationale de la Terre, célébrée chaque 22 avril depuis 1970, encourage les peuples du monde à élaborer des projets de sensibilisation pour la protection de la nature.
Frey Demba